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Petite Garce Omnivore

23 mai 2011

Your Song

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Il a d'abord fallu que je retrouve le chemin, les mots de passe perdus et identifiants effacés de la mémoire. Il y a le top des charts anglais de deezer qui coule dans mon ordinateur, la reprise d'Elton John et les derniers jours de l'année qui s'épuisent.

Il aura fallu attendre son départ pour que je me remette à écrire, il aura fallu faire semblant que tout va bien. Oublier. Effacer le tableau noir et s'eppoussierer les mains de la craie blanche. J'avais la tête ailleurs ce matin, devant ce prof d'anglais agare qui attendait qu'on lui parle de Dilma Roussef. Il devait être trop tôt. Ou alors trop tard.

Il aura fallu attendre son départ pour que je me remette à écrire. Comme une fin d'année devenue soudain un peu amère. Et puis il y a cette nostalgie qui plane partout ou l'on va, dans les couloirs, dans les rues, sur les terrasses de café ou sur cette plage abbandonnée. C'est comme si je voulais soudain me sentir vivre.

Acheter un nouveau maillot de bain, ne târit rien.

Et l'égoïsme d'être triste de penser qu'on va passer son premier jour de vacances en noir alors que tous le monde dansera au nom de l'été et de ces examens enfin terminés. J'avais tant compté les jours, à rebour. Comme si mercredi allait être une délivrance. Pour une fois j'avais tout planifié, pour ne pas ressentir ce vide, cette impression de se sentir inutile, lorsqu'on remercie le professeur, que l'on referme la porte, s'appretant à bondir de joie. Et puis rien, juste le vide. 

 Alors cette année j'avais tout plannifié, j'avais dis à tout le monde que dès 10h on sauterrait dans les voitures pour rejoindre la plage, s'éclater toute la journée et préparer cette soirée de fin d'année. J'avais prévue de regarder le soleil se coucher et enfin respirer. J'avais prévu de partager, aimer, danser, rire et enchainer les conneries. J'avais prévue de lâcher prise. D'oublier. Les nuits blanches imprimées sur mon visage, le goût du café qui brûle la langue, les fiches barbouillées de fluo...

Il a été pris à Sces po P. aujourd'hui. Je suis heureuse pour lui, je me dis qu'on se retrouveras sans doute là bas. J'espère à penser que ce nouveau monde sera bien. 

Mais le présentiment qui vient de tomber est trop gros, trop pesant. Comme s'il annoncait le début de l'insupportable. Egoistement, j'avais reporté à demain, je t'avais enfermé dans cette boite au coté de toutes les choses à prévoir. Je t'ai reporté comme tout le reste.

maintenant il est trop tard

Il n'y a plus rien à faire. Plus aucun moyen de te dire à quelle point tu étais merveilleuse. Que tes cadeaux étaient souvent beaucoup trop old school, mais que tu étais là, à tattendrir à chacun de mes explois, a me chérir. Au nom de tous les enfants que tu n'as jamais eu. Tout cela semblait si naturel. Je me suis dis que tu attendais bien, Que j'avais encore le temps. J'essayais de minimiser les angoisses de maman, la rassurer, en me persuadant que ce n'était pas grand chose. Que ça irai. Que ce serait plus une délivrance. Et elle me répétait de t'appeller, comme toutes les fois ou elle me donne des ordres et que je ne l'écoute pas.

Elle est morte aujourd'hui. Et j'ai rien eu le temps de lui dire. Je m'envolerais vers les plaines de Bretagne, avant même de pouvoir goûter aux premières saveurs de vacances. Mais Je te promets que l'on prendra soin de lui, pour tout ce que je ne n'ai jamais fait pour toi. Qui doit on blâmer, l'égoïsme d'une enfance trop insouciante, ou l'individualisme aigue qui nous dévore. Comment ne pas regretter d'avoir croquer la vie courant sur cette plage déserte, balayée par les vents, avec des amis prêts à ne rien oublier. Comment ne pas regretter avoir savourer ces moments pendant que tu agonisais. Comme si ta mort me faisait vivre encore plus intensément.

Et puis soudain, comme pour me rappeler que toutes les chansons ont une fin.

Your song.

Il aura fallu que tu partes pour que je me remette à écrire. 

Les images de The tree of life me reviennent en tête.  La mort, Dieu, ou le cycle de la vie. "les nonnes nous ont appris que dans la vie il y avait deux chemins : la nature et la grâce". Terence Malick a su filmé des choses que j'ai toujours eu en tête, des détails qu'on croit être les seuls à avoir perçu. Reconstruire le beau à sa manière.  L'histoire des cascades, des arbres et des goutettes d'eau. Si seulement il avait supprimé les insupportables choeurs.

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"Cet extrait familial n'est qu'un prétexte, une histoire avec un petit « h » pour raconter celle avec un grand. Malick souhaitait filmer l'infilmable, à savoir Dieu, cette entité que l'on retrouve dans les astres, la faune, la flore, jusqu'au jeune mammifère né de l'amour d'un père et d'une mère. C'est ce même Dieu silencieux qu'appelle Mother après la mort de son fils et réclame sa présence. Dieu a beau être partout, il n'est pas ici-bas. Aussi Malick filme-t-il ses œuvres. Et nous renvoie, simple spectateur, face à un mur d'incompréhension.

à quoi bon ? Pourquoi agir puisque tout fini par mourir et disparaître ? Dérangeant, certes, cette vision où le deuil d'un enfant, aussi brutal et injuste soit-il, n'est, selon le chemin naturel, qu'un aléas dans la course humaine. Sur le chemin de la grâce, il est un drame insondable. Le juste milieu est donc une autre voie possible, où notre condition est la fois ridicule et miraculeuse, naturelle et gracieuse.  " 

   

 

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1 juin 2010

Pop and Chock

Il a déserté facebook il y a quelques semaines. Laissant derrière lui un nouveau vide que je supporte peu. L'espionage s'arrête ici. M s'envole pour les Philippines demain matin. Moi j'ai une garden party en préparation, une carte bancaire en cours de création et un voyage pour les Etats Unis d'Amérique prévu  le 14. L'agenda semble faire une overdose, et le printemps nous recracher son surplus de pluie. Pepsi s'est endormis dans une boite à chaussure trop petite pour lui, il écoute malgré lui le chart US que je laisse tourner sur Deezer, histoire de me mettre en condition. Je profite de Phebus une dernière fois, bondir au dessus des SPA et prétendre qu'on peut s'envoler. L'avion décole à 13H30. ça va sans doute être dur de lui dire aurevoir. ça va sans doute paraitre irréel, comme les 3/4 de notre histoire. Je vais le laisser sur le tarmac, lui et sa mononucléose, la tête pleine de souvenirs qui s'useront sur le disque raillé de l'été. But I will come back. See you soon my love.

J'ai 20 ans dans quatres jours, un copain qui m'aime, mes partiels presque en poche, l'amérique qui m'ouvre les bras... Que demander de plus, fucking hapiness.

1 juin 2010

Panique laison.

Qu'est ce qui legitimerait l'idiotie de nos comportements, la ferveur de nos actes? Qu'est ce qui pourrait donner à penser, que l'on creverait debout à l'idée de tout perdre à cet instant. J'ai cru comprendre à son regard, qu'il était temps de prendre une décision, de forcer le passage. Le sang bouillant dans ses veines, les crises de paniques et les yeux injectés de sang qui crient au desespoir ont eu assez de me convaincre. Je crois que j'avais envie de pleurer, je crois que j'avais envie de crier. ce soir là, il a failli crever. D'amertume et de soif. Ce soir là, j'ai compris que je l'aimais.

1 juin 2010

Flash Back will be back


02 avril 2009
"Tu crames Mec

Finalement pas meilleur que les autres. Zone A, Bonsoir.

Finalement pas mauvais. Finalement tu sais. Finalement tu sais. Rien n'est jamais aussi bleu électrique que le rose barbie de tes lèvres fanées. Ces idées qui planent juste avant de sombrer dans le sommeil, tous ça, finalement tu sais. ça n'a plus vraiment d'utilité. Maintenant que. J'ère en sous-vêtement dans l'appartement, la fenêtre est grande ouverte, la nuit est voyeuse quand il s'agit de violence intérieure. Les regards qui dévisagent, les sourires qui attestent. Catin introspective. Insensible. Arracher ce qui reste de lui, là sous l'épiderme entre deux équimoses. L'amour aveugle, la haine décroche.
Envole moi.

Loin de cette fatalité qui colle à ma peau."

"Si elle avait pu écrire

La tête tourné vers le ciel, elle cherchait ce qu’elle ne trouvait plus. L’espace. L’amour. L’idéal. Des mots qui résonnaient dans le noir sans qu’impact ne se fasse entendre. Ses yeux débordant d’humidité, scintillaient comme ces milliers d’étoiles qui manquaient au ciel ce soir là. Elle n’était pas seule, juste solitaire. Avec cette aride impression d’avoir vidé son sac à rêve."

18 avril 2010

Fucking Paradise

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" Je me répète sans cesse que j'ai une putain de chance de vivre
une histoire d'amour avec elle. Je la dévore du regard, je la mange des yeux,
je l'aime vraiment autant que je peux. "

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17 avril 2010

Plastic Beach

.

"Pour être tout à fait honnête, j’ai fui car j’avais fait une indigestion des immondices qu’impose la vie moderne.
Vous allez dans un centre commercial aujourd’hui : c’est comme si le bâtiment entier était en train de vous hurler dessus avec des produits, livres, DVD, jeux, T-shirts, accessoires, iPod, téléchargements, applications, outils, programmes télé, câble…
La Terre est pleine, elle va déborder. On a tout dit, on a tout fait, on a tout retourné dans tous les sens. J’ai eu envie de m’échapper, de trouver un endroit où je pourrais simplement regarder les étoiles et analyser ce monde malade et bancal en toute tranquillité. "

M.G. Plastic Beach

23 février 2010

Run Away // Jenny Again

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Number 6. Jenny Again.

Et puis la fin d'après midi a apporté le soleil et la brise douce des premiers printemps d'hiver. ça m'a fait l'effet d'un matela gonflant sur lequel on se laisse tomber de tout son poids, souple et enivrant. Phebus peine encore a croiser ses papattes mais le travail semble courir dans le bon sens. Il y a l'odeur des écuries, le maréchal férant qui ferre, les cavaliers qui s'affairent et le palfrenier qui palfreneille ( si si ça existe). Le terrain colle  la boue aspire le pas des chevaux lors du décolage. Envols. A la fin, la fumée s'évapore des chevaux en sueur, je sens ses flancs gonfler sous mes bottes. On a eu un brin d'été, parenthèse de soleil, Là entre 16H et 17H quand Baloo nous suivait pour tirer la poussette. J'ai retrouvé mes souvenirs de gamine, mon stage annuel, les apréhensions débiles et le sourire des satisfactions simples. Retour aux sources immédiat. Nature. Grand air. Liberté.

18 février 2010

T.L (True Love)

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Je lis sur tes lèvres tout l'amour que tu me portes. Je lis sur les veines de ton coeur, toute l'intensité de ta passion. Et moi je me sens vide et coupable de ne pas être en harmonie avec toi.

Le piano résonne, J'ai la tête embuée par des reminiscences malsaines. La vérité est parfois dure à admettre. Trop souvent âpre, laissant dans la bouche un arrière goût de cendre mal éteinte. Filtrée par des voiles legés qui nous font se mentir à nous même, j'ai le corps rongé par un mal que je ne saurais décrire.  J'aurais aimé continuer à vivre en me disant que tout vas bien. Te murmurer "je t'aime" à l'oreille, en ne pensant qu'à la pronfondeur des mots et t'embrasser sans rien attendre en retour.

J'aurais simplement voulu t'aimé comme j'ai aimé la première fois.
Mais il parrait que je suis arrivée en avance, et toi un peu trop tard.

Bien sur qu'il est moins beau que toi, qu'il ne deviendra jamais avocat. Bien sur qu'il n'a pas ta plume, ta protection ou ton charisme. Mais Je me sens coupable de ne pouvoir t'aimer, comme je l'ai aimé. De n'avoir su recreer en moi l'intensité et l'ardeur d'une folie qu'on ne maitrise pas encore, l'emerveillement d'être à deux. A croire que ces premières sensations magiques sont evanescentes et voué à une unique utilisation.
Je sais que tu vis en ce moment, ce premier amour encore intact et innocent, consommant la capsule à usage unique que j'aimerai tant pouvoir renouveler. Au nom de l'harmonie et de l'osmose.

C'est comme si j'avais soudain grandit trop vite, en décalage avec le reste, comme si plus rien ne pouvait m'étonner. blindée et trop consciente des aspérités de l'amour. Les sursauts de coeurs et les papillons dans le ventre ont manqués à l'appel quand la folie et la naiveté ont désertées. C'est une saveur éphémère qui s'envole, fondant comme la fine pélicule posée sur la langue, dissolue avant même d'y avoir prit goût.

Après tout ça, ce qu'il vous reste c'est la certitude de tenir intensément à l'être, qui se tient en face de vous.

Il faudra qu'un jour que j'arrive à te l'expliquer sans te blesser. A t'expliquer que Tu ne peux rien y changer, que moi non plus d'ailleurs. que tu n'as pas choisit de tomber amoureux de moi, comme je n'ai pas choisis d'en trouver un autre avant toi. 

Il m'a récrit. Et puis je me croyais blindé. Et puis j'avais tord. Quelqu'un un jour, m'a dit qu'on n'oublie jamais son premier amour. Qu'il reste gravé, là, quelque part en nous. Alors c'est parfois difficile d'admettre qu'on ne pourra jamais reproduire l'intensité du premier amour : empreint de tant d'espoirs et et d'idées à revendre. 

C'est difficile de se dire que l'on grandit malgré nous, qu'on perd le rêve, Les ailes rognés par des expériences heureuses qui ne pourront se dupliquer. Ainsi, par la force des choses on troque la magie à la maturité, on perd le rêve pour la prise de conscience. Je ne sais si on gagne au change, je crois que j'aurais aimé rester encore un peu dans cette naiveté d'amour idylique, bulle protectrice à tout les dangers du monde.

Post Criptum : Alors Bien sur il est moins beau que toi, bien sur il ne deviendra jamais avocat. Bien sur qu'il n'a pas ta plume, ta protection ou ton charisme. Il est évident que je serais toujours plus heureuse dans tes bras que dans les siens. Parce qu'on est compatible, parce que tu es celui là, même si tu n'es pas le premier.

cf: Il n'y a pas encore de titre...   

 

6 février 2010

Je suis assis rue de Belleville, au milieu d'une foule, et là le temps hémophile coule

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Oublier l'aurore, se lever au zenith. Caresser son épiderme encore tiede, rechauffé par une couette trop mauve et trop epaisse. Lit de princesse. Les nuits sont courtes et les jours se cristalisent autour de la flagmatique impression de se laisser couler sur un matelas de verre. Harpenter les couloirs d'un ciné de quartier. Avaler scéances sur scéances. S'endimancher en cours de semaine. et faire l'amour trop de fois. Notre temps s'est divisé en particules, suspenduent dans l'atmosphère. Sorte d'électrons libres emprunt d'amour et de conneries. Une bulle acidulée qui sent le sexe, et le parfum Baby Doll.

Je l'aime à mourir. J'arrive plus à écrire, mais putain, que ces semaines sont belles dans notre dolce vita de l'ouest. l'air y est frais d'inconscience, blottie dans des bras protecteurs.
J'ai hâte qu'elle revienne des amériques, écouter ses aventures et retourver nos marais. Pauline est rentrée de Londres ce week end. J'ai les mains dans la farine et un nouveau pull abercombie. Le projet pour l'amérique avance doucement. Phebus décole au dessus des obstacles. Tout semble se cueillir facilement, comme un printemps qui arrive trop vite, là ou le temps hémophile, coule : sucré et indomptable.

Cristalised // The XX
L.E.S artistes //Santigold
Flume // Bon Iver
Island // the XX
No Pity // Wax Tailor
505 // Arctic Monkeys
C'est déjà ça // Alain Souchon
   

30 décembre 2009

Charles Insane

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Message à Lima. Ici France. Te souhaite de meilleurs voeux et espère te revoir bientot. Ramène nous un lamas. Il manque au paysage. Les exposés d'anglais n'avancent pas. Je regarde trop les oiseaux engloutir leurs boulettes de graisse. D'ici demain on sera en 2010. Tache de trouver le chemin du retour. Tu sais à quel point désormais, je déteste les nouvel an. Sylvestre a mangé titi. Et c'est bien fait pour lui. Dieu l'a puni. Et j'avais bien fait de refuser les huitres. Enfoirés de Molusques maladifs et gluants. Je voulais un loup à noel. J'ai eu un apareil photo numérique. Je prend l'option Zoo en retour. Merci mon amoureux. Fait attention à ton coeur. Quant à toi, Couvre toi, ou tu vas encore perdre tes doigts. 

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Petite Garce Omnivore
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