Respire, la vie c'est ça.
Et moi je la ressens comme une offense à ton parfum si charmeur. Au temps où les dromadaires peuplaient les pôles. Tu étais si beau, que la terre entière t'enviait. Le ciel, le soleil et la mer. Ils étaient tous là pour te dire ô combien ta présence était chère à nos coeurs. Tu parcourais les chemins, les pieds dans la poussières en imaginant que tes pas ne laisseraient aucune trace. Mais tu avais tors. La marque est encore en moi. Ta semelle se décompose dans un coin de mon coeur. Et la lueur que tu apportais jadis, perd de jour en jours un peu d'éclat. J'aimerais la raviver comme notre siècle électrique. Expliquant à EDF que s'ils avaient eut la chance d'empêcher Juliette de boire le poison, ils l'auraient sans doute fait. Et Roméo aurait pu faire parti des illustres happy end, du bloc note des contes de fées. Le gérant dEDF aurait sans doute arrêter le cour de la bourse pour ce geste. Il nous aurait sauvé des flammes. Il t'aurait sauvé de notre enfer. Et puis s'il t'arrive d'écouter un peu les champs d'espoirs qui viennent cogner à ta vitre, ouvre les yeux devant cette buée opaque. C'est comme une bouteille à la mer. Les messages passent mais ne ce reçoivent pas toujours. Ouvre les yeux devant cette buée opaque. Tu y redécouvriras peut être tes pas. Et les premiers des derniers nourriront ton ascension. Vers un monde libre et égaux en droit. Comme à la télé lors des assemblées. Tu criras haut et fort que tu t'opposes à cette loi. Celle qui nous enchaîne à aimer pour toujours des êtres qui prendront fin.
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