Don't Stop

Mes pas plongent dans les flaques et à y regarder de plus près, ce jeu me parait de plus en plus machiavelique. Le sourire se crispe sur l'idée d'éternel. C'est étrange comme la fiction me plombe les ailes. Accoudée au bassin de nage libre, La respiration se fait de plus en plus courte. Mais l'eau ne lave rien. Au contraire elle attaque, elle dissoue. Et je n'arrive plus a voler.  Tous ces messages captés par l'inconprehension des autres basculent dans une réalité acide. Ce qui parraissait amusant met du plomb à mon impiternelle mauvaise humeur. Je commence à y croire, à le vivre. Tout me file entre les doigts et je m'étonne d'être d'humeur associable. Les gens me demande si je vais bien. Bien sur que je vais bien, pourquoi irai-je mal, tout ça n'est que fiction. Mais la fiction me contamine. J'ai l'impression que l'actrice tue le personnage originel. A-t-on vraiment besoin de vivre des ruptures virtuelles ? Même si l'idée que je puisse en draguer d'autres le perturbe, même si c'est amusant de voir qu'au bout de deux jours on a trop besoin l'un de l'autre, même si c'est plaisant de croire que l'on est a nouveau libre de conquérir la terre entière, d'un retour partiel à notre vie de célibataire... je ne tiens plus le paris.  Cela devient malsain de Lui donner de nouvelle épreuve alors qu'il ne demande qu'à être heureux. Nous jouons un rôle qu'on aura tôt fait de vivre grandeur nature. On souffrira bien assez en  temps voulu. L'autoprivation ne ma plait pas du tout, je suis de nature boulimique. Je le veux, lui maintenant. On était censé en rire ? Ah oui. ça n'aura pas duré longtemps, car Je n'ai jamais eu autant besoin de lui qu'à cet instant précis. Il ne m'a jamais autant manqué... Mais bien sur, je ne lui dirais pas. Parce que c'est le jeu, et que jouer c'est vivre. Alors je vais faire sembalnt de rire, parce que dans le fond notre jeu n'étais pas si stupide. Mais pas maintenant, pas maintenant.