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Petite Garce Omnivore
10 décembre 2008

Nous sommes embarqués.

C'est un poison au miel. Une évidence qui se détricotte en silence. Je veux que jane sorte avec King Kong. juste pour choquer un peu les moeurs. Détruire les contes de fées. Il y avait un peu moins de douceur, d'avantage d'alcool. Dernier baiser. C'est un poison au miel. Du verglas sur les vitres, les ongles écaillés et l'aiguille dans le bras. Il y a plein de petites putes qui jouent à la mère noël. Les cadeaux n'attendront plus. Allons enfants de la patrie. Courez avant qu'il ne soit trop tard. Au diné ce soir : un rêne du père noël. Mais non, dinde aux marrons. Moi je garde le chocolat blanc. J'y arrive pas. Mon cerveau tourne en boucle. Ma conscience me lapide. C'est une evidence qu'on détricotte avec amour. Cette passion qui ne s'étteint jamais vraiment et qui nous suprime tout controle sur l'environnement extérieur. Nous sommes embarqués. Disait Pascal. 

Je ne sais même plus si j'en avais parlé. J'ai fini par l'entendre. Cette chanson fabuleuse. Mais ce fût bien différent de ce j'avais pu imaginer. Dans mon esprit il y avait du calme et du respect envers cette guitare et ce mec qui font vivrer toute la salle. J'ai eu envie d'éttouffer les cris, détruire tous ces parasites. J'avais les larmes aux yeux. Trop secouée, bousculée, assomée, chamboulée. J'aurais aimé être assise dans les backstage. Un peu au calme, dans une bulle confortable, bien loin  de toutes ces petites pétasses qui ne savent rien de la musique. Je pourrais le regarder jouer pendant des heures je crois. Rien que pour faire s'envoler cette nuée de papillons qui naissent dans mon ventre à chaque fois. C'est une histoire de mélodie, de timbre de voix et de paroles je ne sais pas, mais cette alchimie me si semble familière. C'est une histoire qui me suit. L'ombre d'un boulevard désert, d'un vent froid, ou d'une plage d'été.  Fermons les yeux encore un peu. Allongée sur le lit, les bras en croix les yeux ballayant le plafond. Le vinyl tourne magiquement sur la platine. Jusqu'au grésillement qui signe la fin de ma pause planétaire. D'où Jésus que c'est bon. One last Time et les macarons. Il n'y a rien de meilleur à mes yeux. Ou peut être si : un levé de soleil en hiver. Je veux le revoir. Juste moi, et mon égoisme surdimentioné. ça tient du médical, Je veux mes notes, ce jeux d'accords, cette mélodie... je veux One Last Time, et c'est repartit. 

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