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Petite Garce Omnivore
26 juillet 2009

"the calm inside me"

Je suis une enveloppe corporelle à qui ont à bouffé le coeur.
Creuse et inerte.
Je suis un immense labyrinthe où l'on perd le nord.
Je suis un papillon mort dévorée par les vers.
Je suis la peau cancérigène après un été surexposé.
Je suis la banquise de demain. dissolue.

Je suis fausse. Du moins c'est le sentiment qui en résulte. Je suis epuisée par ce combat interne. Que la Face A et B du Vinyle se mettent enfin d'accord, je n'en peux plus d'entendre deux musiques divergentes. Ouvre tes bras et tourne encore et encore. Je veux sentir le vent passer sur mon corps. Soulevez mes cheveux. Je veux me sentir partir. Voler. Mourir. J'ai besoin de calme en moi. Assainir cette tempête intérieure. Jusqu'à quand devrais je endurer les inexactitudes de caractères entre mon Moi et mon Surmoi ? Faites moi réssuciter Sigmund (F.) d'urgence j'ai besoin de ses conseils.
Dis Freud, que faut il faire quand son inconscient injecte dans notre tête des prismes de C. alors même qu'on se trouve dans les bras d'un autre?

ça m'a fait l'effet d'une dose d'heroin que je n'avais pas commandé tu sais.

Combien de fois faudra t'il me le répété, "En soit je n'en veux plus. J'ai arrêté avec cette drogue." Mais il demeure un idéal, parmi d'autres à qui J'ai punaisé les ailes sur mon tableau de bord.

J'ai su une fois me contenter de la vie. Ne pas demander plus, prendre ce qu'on m'offrais sans faire de caprice. j'ai su une fois dire "oui" à ce qui me semblait être "moyen". Et j'ai décollé. Littéralement décollé. Mais aujourd'hui , je ne saurais dire si je serais capable de refaire la même chose. Je crois que j'ai besoin de temps. Respecter l'amerrissage, me laisser couler quelques jours et revenir dans une semaine. je suis fatigué de combattre mes propres préjugés. Je n'assume plus. Tout s'emmêle dans ma tête. La boussole tourne et je m'érafle les pieds à me perdre sans arrêt. Tout siffle dans mes oreilles, le temps court à 100 à l'heure, Je fuis les questions, les réponses, la réalité, et ma propre pensée. On me parle, mais les clients lisent sur mon visage que je n'en ai rien à foutre. J'ai envie de suspendre le temps du bout des doigts. M'asseoir dans mon champs et écouter les étoiles. J'ai besoin de paix intérieure. D'être seule avec moi même, pour qu'on décide enfin, d'un comme un accord, ce qui est bon pour moi.

Post Scriptum : ça n'a rien à voir avec toi. Aucune de tes actions ne pourra changer ce qui bouillonne à l'intérieur. Un jour j'ai dit à M. qu'on ne choisit pas. Et je crois que ce jour là j'ai prononcé une des plus grandes vérités. Le coeur à ses secrets incontrôlables.

Je ne te dirais pas que ça va passer, parce que ce serait te mentir.
Je ne dirais pas non plus que je l'ai oublié, car ce serait te faire préjudice.
Je sais juste que je ne sais rien. Et qu'il me faut un peu de temps.

Il  n'y a pas de remise en cause, ni de grand discours. Il n'y a pas d'alerte rouge, ni d'envie de tout arrêter. Au contraire rien n'a jamais été aussi fort entre nous. Et cela fait longtemps que je n'étais pas aussi heureuse. Je sais que tu as déjà assez peur comme ça. Alors ne t'effraie pas d'avantage. J'ai juste besoin d'être clair avec moi même. Rien ne sert de se voiler la face dans des faux semblants qui nous briserons tous les deux.

Aujourd'hui je suis perdue au milieu de ce champs de roses. Je n'ai pas peur de Toi. Je n'ai pas peur de Nous. J'ai juste peur de Moi. J'hésite, je titube, parfois je m'évanouie. Mais c'est pour le meilleur et le pire. C'est au nom de la vie à 100 à l'heure. Je veux être sur de ce que je fais. Pour une fois, réfléchir à deux fois avant de me lancer à découvert. J'ai envie de perfection. J'ai envie de choses magnifiques. J'ai envie de vibrer, de me sentir vivre. Je veux être ivre de toi. Et pour tout ça, il faut être sur, que la cadence est en harmonie avec l'environnement extérieur. J'en ai assez d'être en désaccord avec moi meme. Vivre le jour avec toi, et rêver de lui, la nuit. C'est un combat entre réalité et l'idéal. David contre Goliath.
Je ne l'aurais jamais. Je ne serais jamais heureuse avec lui. Il n'est pas LE garçon... (Même s'il remplit beaucoup de critères sur la liste.) Je sais tout ça ...


J'en ai assez d'être constament partagée entre ces reveries naïves et mes passions bien réelle. ça me bouffe de l'interieur de toujours penser à lui. Tu sais, J'ai pas peur de Nous, j'ai pas peur de Toi, j'ai juste peur de Moi.

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Commentaires
I
J'ai l'impression de te lire comme je pourrais lire mon petit ami. <br /> Il me tien dans ses bras mais je sais qu'il préférerait en tenir une autre. <br /> Ton article me fait l'effet d'un mirroir
F
Je confirme...
Z
Tu as vraiment un talent fou...
Petite Garce Omnivore
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