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Petite Garce Omnivore
23 janvier 2008

Santé malade

Ayo chante toute seule dans ma chambre, le chauffage tourne, les milles et une lumières sont allumées, les miroirs renvoient le reflet d'une chambre vide, sans âme. Je suis descendue "rapidement", pour passer quelques minutes sur le clavier, mais cet article me tente. Alors à quoi bon. Jolie journée, soleil maussade, bel éclairage, température agréable, trains à l'heure.  Je revois leurs deux sourires. Le siens, lorsqu'il a compris le stratagème. Ces sourires qui ne se décrochaient plus de ses lèvres, ses paroles redondantes au nom de ma folie explosive. Les trains partiront sans nous, désormais. Le bleu du ciel, caché sous les nuages, perçait parfois sous ses yeux lumineux. J'ai refai le chemin inverse la tête sur son épaule et senti comme un pincement de fierté d'avoir reussit à lui faire plaisir. S'il est heureux je le suis aussi. Et puis il y avait elle. Ses cheveux roux, ballayant ses yeux. Les mots étaient futiles mais nécessaire à notre construction. Les retrouvailles ont toujours été ponctuées de flash back, juste pour illuminés nos vies respectives. Autour d'un cookie chaud les langues se sont déliées. Je l'aime toujours autant. Puis j'ai repris mon chemin seule, le soleil déclinait déjà, je me suis accorchée à la barre du tramway, puis il a démarré. Sous le regard des passants. Absente. Je suis arrivée sur le quai. Sous le regard des passagers. Mélancolique. Mais Eux, sont encore dans ma tête. Ils trainent, heureux. Souriant. Tant qu'ils restent sur Terre, la vie suivra son cours. Tant qu'ils y restent. Eux .

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