J'étais Garce. Aujourd'hui Omnivore.

Je les ai eu tous les 3. Je devrais savourer ma victoire avec un verre de multivitaminé et la petite pute qui me sert d'enveloppe corporelle. Je devrais être heureuse d'avoir atteint mon but (si objectif il y avait.). Je devrais rire aux éclats et les observer crever la bouche ouverte. Mais en vérité je suis amère et nauséeuse. L'Euphorie qui avait emplie mon corps après avoir embrassé C. s'est dissipée lorsque les erreurs précédentes sont venues pollué mon souvenir. Je n'aurais sans doute jamais du les laisser toucher ma bouche. Il avait raison : oui je les envoûte, mais cela malgré moi. Je ne suis pas entièrement responsable de  ces conneries passagères. C'était de bons amis, c'était de bons délires. On a fait l'amour, Maintenant ils sont réduit à l'ambiguïté décroissante. Je suis vide tu sais. Je me sens mal tu sais. C'était drôle sur le moment. C'était jouissif sur le moment, mais J'ai des nausées vagabondes maintenant. et je suis dégoûtée par moi même. La solitude hante ma maison, j'ai envie de l'appeler qu'il revienne passer la nuit... Je crois qu'il me manque. Je crois que C. me manque aussi. Mais de manière différente. Lorsque j'étais enfant et qu'on me demandait "lequel préfères-tu : le bleu ou le rouge ?" Je répondais : "les deuuuux, je veux les deux". Aujourd'hui j'ai toujours le même problème.

Pourquoi faudrait il toujours choisir ?

J'ai envie d'un Milshake à la banane avec K. & C. : Le sensibilité et la complicité du premier mixée avec le sex appeal du second. Je veux les deux. Mais il faut que j'apprenne à être seule. Il faut que j'apprenne à être en osmose avec le raisonnement vide et angoissant de ma maison.  Cette histoire tourne au cauchemard. Il n'y a aucune victoire à fêter, aucune gloire à tirer de mes actes. J'ai couché avec mes amis. Eux même déjà amis. J'ai foutu le bazar dans leurs vies, j'ai bien ris, mais je ne rigole plus. Mes bêtises arrivent à termes. C'était très chouette. Je me suis sentie vivre à entendre ses coeurs qui bat. J''ai retrouvé ce mec qui s'en fout, j'ai laissé ses mains caleuses glissées sur mes épaules. j'ai embrassé son cou, fixé son sourire attrape fille. Il m'avait dit : "j'espère qu'on aura l'occasion de revivre d'aussi agréables moments." D'accord. J'avais oublié que j'avais ce pouvoir de séduction. Maintenant je m'en souviens. Le post it est collé sur mes entrailles. Je me souviens de tout. C'est un peu dommage d'ailleurs, dans tout ces souvenirs il y a quelque détails à gommer avec soin. J'aimerais souffrir d'amnésie contrôlée. Juste pour oublier les bleus que je leur ai fait. Oublier que j'avais envie de trouver une substitution, au vide béant de ma vie.  Oublier que je vais me faire nonne quelques semaines, du moins que je vais essayer. Et puis après tout "la décadence n'est pas seulement une quête de rédemption, c'est surtout un mode de vie." Let's Go Boys...

ps : C'est un peu a cause de léonardo tout ça, lui et toute sa bande à frange (Hartnett, et Denis La malice y compris) m'ont traumatisée dès le plus jeune age. Maintenant je suis tatouée, formatée pour ne plus demeurer insensible devant les types aux cheveux qui tombe devant les yeux. Alors s'il vous plait soyez indulgeant jeune homme ne me tentez pas.